La première étape du diagnostic et du bilan initial est une consultation au cours de laquelle le médecin vous interroge sur vos antécédents personnels et familiaux, par exemple un précédent cancer ou une cryptorchidie.
Votre médecin effectue également un examen clinique : il réalise notamment une palpation des deux testicules. Il vous prescrira ensuite une échographie.
L’échographie est un examen d’imagerie réalisé systématiquement ; il permet d’explorer le testicule atteint. Le second testicule est également examiné, pour vérifier qu’aucune masse n’est présente.
En quoi consiste l’échographie ?
Le médecin fait glisser sur le scrotum une sonde qui produit des ultrasons (vibrations non audibles par l’oreille humaine). Quand ils rencontrent des tissus, les ultrasons sont renvoyés vers la sonde sous forme d’échos. L’intensité de l’écho varie selon la nature des tissus : par exemple les liquides ne renvoient pas ou peu d’écho, alors que les os en renvoient beaucoup. Captés par un ordinateur, les échos sont transformés en images sur un écran vidéo.
Quel est l’objectif de l’échographie ?
L’échographie aide à préciser les caractéristiques des testicules et des masses présentes (leur nombre, leur taille, etc.). Le médecin recherche également les signes qui font suspecter un cancer : une masse qui apparaît sombre à l’image ou qui est alimentée par des vaisseaux sanguins.
Selon les résultats de cet examen, une prise de sang est effectuée pour mesurer les marqueurs du cancer du testicule.
Une analyse de sang permet de mesurer les trois marqueurs du cancer du testicule : AFP, hCG total et LDH.
Pourquoi analyser ces marqueurs ?
Les marqueurs sont des substances présentes dans le sang ; leur concentration permet de donner des indications sur l’évolution de la maladie. Ils sont systématiquement mesurés au moment du diagnostic et sont utilisés pour évaluer le pronostic ; leur évolution est observée tout au long des traitements et dans le suivi après le cancer.
C’est cette évolution dans le temps qui aide notamment à évaluer la présence éventuelle de métastases après la chirurgie et contribue à déterminer le stade du cancer.
Interpréter les résultats d’analyse
Il est impossible d’interpréter par vous même les résultats d’analyse. Une concentration normale de ces marqueurs n’exclut pas un diagnostic de cancer et une concentration anormale peut être provoquée par une autre cause que le cancer. Pour cette raison, seul un médecin est capable d’interpréter vos résultats.
La confirmation du diagnostic
En fonction des informations données par l’échographie et le bilan sanguin, un rendez-vous avec un urologue est nécessaire pour confirmer le diagnostic.